À peine la crise Covid atténuée, voilà que l’inflation surgit après 10 ans d’accalmie. Les familles, plus particulièrement celles en situation de précarité ou de pauvreté sont lourdement impactées. De plus en septembre, elles devront faire face à la rentrée scolaire avec sa cohorte de dépenses.

La responsabilité des familles atténue le coût de la scolarité

Avec un léger recul de 2,64 % sur les dépenses de la rentrée scolaire en 2022, les familles se sont centrées sur les achats essentiels. Plus attentives au rapport qualité-prix des fournitures et à la réutilisation, les familles adoptent cette année un comportement prudent.

Une augmentation de l’ARS appréciée…  

Chaque année, le montant de l’Allocation de Rentrée Scolaire (ARS) suit sensiblement la courbe de l’inflation. L’augmentation de l’ARS (5,87 %) n’atteint pas le niveau de l’inflation (6,4 %). Cet effort est salué par La CSF à l’heure où la situation des plus modestes s’aggrave sous le poids des dépenses multiples.

… Mais des insuffisances demeurent

Depuis des années, La CSF répète inlassablement que l’ARS ne correspond pas aux dépenses des familles qui courent sur toute l’année scolaire. Seul un tiers des enfants en bénéficie. Son montant est insatisfaisant notamment au lycée. Sa modulation selon le niveau est largement insuffisante.

 

La CSF demande :

– Une école complètement gratuite pour tous les enfants de 3 à 6 ans.

– Une modulation significative de l’Allocation de Rentrée Scolaire, pensée en fonction des niveaux et des filières (élémentaire, collège, lycée général et professionnel) et non en fonction des âge.s

– La gratuité des fournitures scolaires tout au long de l’année : élémentaire, au collège et au lycée toutes filières confondues.

Après la COVID, l’inflation. Pas de répit pour les familles !